bulletin de campagne élections ordinales – octobre 2010
De qui vous moquez-vous ? C’est ainsi que « Mouvement » interpelle DpA le 1er octobre dans un communiqué.
Nous ne nous moquons certainement pas des architectes répondons nous, encore moins de cette consœur qui ce même 2 octobre nous écrit :
« je soutiens votre liste à laquelle je m’identifie complètement. …. Vous êtes un groupe, une fois élus, n’oubliez pas les petits, et rendez-nous les 170 m2 pour que nous puissions travailler…. . Vous avez compris, ma voix vous est acquise, tant que je m’accroche encore à ce métier que nous adorons tous ; mais faut-il encore qu’il nous permette de vivre. J’ai oublié de vous dire que j’ai 53 ans, et cela fait presque deux années que je cherche du travail depuis mon retour d’un TOM».
Ce même jour lors de la présentation des élus et des candidats de DpA dans la salle de la SFA, chacun a pu juger de leur motivation à « s’accrocher à ce métier que nous adorons tous » :
- « Lier l’intérêt public de l’architecture et les conditions d’exercice » a développé Edith Girard, illustrant la privatisation croissante de la commande publique, en particulier dans le logement social.
- « depuis trois quatre ans que je suis attentive à ce que fait DpA, j’ai compris que ce qui venait de l’Ordre pouvait être remis en cause et qu’on n’était pas obligé d’accepter tout ce qui passe » a expliqué Sylvie Boulanger.
- « L’enseignement de professionnalisant devient universitaire » a regretté Jean-Louis Avril, pour qui l’élection des trois premières candidates de DpA augure bien de la capacité de résistance de la profession.
- « Comment ne pas délivrer un diplôme qui mette les étudiants en situation d’exercer leur profession. Actuellement sur une promotion de 150 étudiants, 80 sont autorisés à présenter la HMO et 65 l’obtiennent, soit moins de la moitié », déplore Noël Baduel.
- « Les architectes ont besoin de communiquer, et l’Ordre se doit d’être à l’écoute. Pourquoi depuis des années rien n’a changé ? » relève Jean-Michel Tournoux.
- « Beaucoup d’architectes souffrent, et pour certains n’ont même jamais construit. Comment peut-on dire qu’à moins de trente personnes une agence ne peut être viable, alors qu’il y a des besoins énormes en banlieue, aux abords dégradés des villes. » renchérit Jacques Hesters qui a rejoint DpA parce « qu’il y a quelque chose à mener, et si nous avons été étonnés du succès de la liste, il est nécessaire de l’amplifier et d’avoir le plus d’élus possible au deuxième tour ».
- « Quels sont les moyens que vous allez mettre en œuvre, par exemple à propos des PPP qui sont un vrai sujet. De quels relais dispose la profession qui semble peu représentée avec très peu de lobbying » demande un des participants.
Sous prétexte de réalisme, faut-il « continuer le combat dans les PPP » comme le déclare Mouvement ou contre ceux-ci qui tendent à se généraliser et à absorber l’essentiel de la commande publique ? La prise de position officielle de l’Ordre des Architectes demandant l’abrogation de ceux-ci reste toujours à prendre, et les élus de DpA ont l’intention d’œuvrer dans ce sens.
Dernière minute : En réponse à un nouvel appel à voter contre DpA émanant cette fois du Syndicat de l’Architecture et auquel notre confrère Jacques Hesters a répondu, DpA reçoit un mail spirituel que nous ne résistons pas au plaisir de vous livrer : « quel plaisir de rajouter son nom à une liste rétrograde, conservatrice et démagogique ! »
N’hésitez pas à faire de même, faites nous parvenir en retour votre accord pour soutenir publiquement les candidats de DpA.
A ceux qui hésitant n’ont pas voté au premier tour, comme à ceux qui se sont déjà reconnus dans notre démarche :
Aidez à un véritable changement de la représentation professionnelle en votant au deuxième tour, du 1er au 21 octobre 16h, pour les 9 candidats de DpA et faites le savoir.
Après les 3 premières élues de DpA : Edith GIRARD, Sylvie BOULANGER, Emilie BARTOLO, face aux douze conseillers restant en place de l’ancienne équipe
Votez pour : Olivier de CERTEAU, Jacques HESTERS, Jean-Michel TOURNOUX,Jean-Louis AVRIL, Noël BADUEL, Bernard TRILLES, Bertrand MEURICE, Georges PERESSETCHENSKY, Michel RETBI
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