« PPP hors contrôle et architecte sous contrôle »

Lettre ouverte de Philippe Blandin, architecte, à Mme Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche

[Tribune libre communiquée par Philippe Blandin et publiée par archicool.com, concernant le PPP de l’Université Paris VII Diderot. Cette lettre faisait écho à l’article de Valérie Pécresse, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, dans le Monde du 24 février 2011 « Budget de l’enseignement supérieur et de la recherche : la réalité qui dérange ».]

Madame la Ministre,

Je suis un simple architecte qui a toujours veillé à faire correctement son travail  en respectant  les devoirs de l’Ordre et l’idée que je me fais de mon  métier. Je ne suis pas un “écrivain public” de l’architecture ou un “mercenaire” au service exclusif des intérêts économiques de l’opérateur privé au détriment de ceux, beaucoup plus diversifiés, de la personne publique. J’estime qu’un architecte se doit de défendre aussi bien les intérêts de son groupement que ceux de l’utilisateur final et “l’intérêt public de l’architecture” y compris dans un PPP face aux demandes émises après coup et en coulisses par le partenaire privé, en contravention avec les termes du contrat final. Que l’opérateur privé, une fois renvoyée la fanfare, ne songe plus qu’à réaliser un maximum d’économies, c’est une chose. Qu’il en vienne à dénaturer le projet, jusqu’à créer d’invraisemblables embarras pour la population étudiante, sans parler des risques encourus sous l’angle de la sécurité, qui plus est sans rencontrer la moindre objection de la part du donneur d’ordre (l’Université Paris-Diderot), c’en est une autre.

C’est justement parce que, fidèle à l’éthique du métier, j’ai tenu à faire consciencieusement mon travail et que je me refusais d’être complice de demandes irrecevables que j’ai été brutalement “remercié”. Après notre éviction, le ”bâtiment universitaire flexible”  que nous avons conçu a été dégradé en un “bâtiment administratif rigide”. Certaines “solutions originales” découvertes sur les bâtiments M6A1 et M5B2 peuvent faire sourire. Ainsi, est-il prévu dans le M6A1 un local poubelle de 11 m2 pour 19 000 m2 de planchers et des places de stationnement de 1 mètre 20 pour des motos de 2 mètres, c’est la France “miniature”…

Que dire de l’aménagement du hall du M3I2 de 200 m2 destiné à l’inscription des 26 0000 étudiants qui comportait à l’origine un guichet de 11 mètres linéaires ?  Depuis notre éviction, la surface a été réduite à moins de 5 m2, équipée d’un guichet ”d’excellence” de 2 mètres linéaires probablement pour roder les étudiants qui n’auraient pu valider intégralement une inscription par internet aux files d’attente de la prochaine exposition Monet.

Que penser de la “bibliothèque universitaire de réputation internationale” du M6A1 de plus de 1000 m2  rendue définitivement inaccessible aux étudiants au vu de l’effectif public “nul” déclaré dans le permis de Construire ? Faut-il  rappeler que l’université a justifié ce PPP par : « le coût final de location de locaux tampons adaptés aux contraintes ERP (qui) serait aussi élevé que le coût de construction de locaux neufs” ?

Plus grave pour la sécurité, la solidité de nombreux planchers est passée de 400 KG/m2 à 250 Kg/m2 en contradiction totale avec la flexibilité d’affectation contractuelle. La dégradation du statut d’ ”Etablissement Recevant du Public” de  locaux universitaires en “code du travail”, comme s’il s’agissait d’un établissement n’accueillant que des salariés est incompréhensible ; autant de pratiques qui ne font plus sourire, mais qui soulèvent l’indignation.

Est-ce là  ”l’écrin digne de l’université du XXIe siècle devant rivaliser avec les plus grands établissements du monde” du contrat de PPP que vous avez signé le 24 Juillet 2009 ?

Il est encore temps d’évaluer la légitimité de ces questions et  d’y répondre. A tout le moins, Madame la Ministre, il vous revient de créer un organisme de contrôle véritablement indépendant pour éviter d’étendre à des constructions neuves et dont le coût est in fine supporté par nos concitoyens la “fatalité” de bâtiments universitaires  “vétustes”. Je fais  là écho au discours tenu le 28 Janvier 2008 par le Président de la République dans le cadre du plan CAMPUS.  Il y a urgence.

Je vous prie d’agréer, Madame la Ministre, l’expression de ma haute considération.

Philippe Blandin
Architecte DPLG-URBANISTE
Membre fondateur de l’ATELAB
Enseignant à l’ENSAPLV

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17 réponses à « PPP hors contrôle et architecte sous contrôle »

  1. alain Broders dit :

    Ce que vous racontez est effarant. Mais l’argent-roi et l’incurie ne sont-ils pas les marques de fabrique de ce quinquennat ? Je vous souhaite bonne chance dans votre combat, et vous assure de tout mon soutien.

  2. Valente dit :

    Je suis consterné, la réussite d’un projet de construction repose sur une équilibre et une relation entre 3 acteurs: un maitre d’ouvrage, un architecte et une entreprise, l’autre paramètre est bien entendu le respect du programme ou encore des souhaits de l’utilisateur, or en la cironstance, le maitre d’ouvrage et l’entreprise ne font qu’un, l’architecte est leur obligé et l’utilisateur (l’Etat) semble briller par son absence, on imagine ce qu’il advient, la logique incontournable de l’entrepeneur s’impose, il multiplie les impasses, les économies au détriment des obejectifs, c’est totalement surréaliste quand on songe aux déclarations des gouvernants qui prétendent enrayer la gabegie et serrer les cordons de la bourse. Je n’arrive pas à comprendre comment l’Etat semble avoir oublié de mettre en place en dispositif de controle. Le PPP, est donc une manne pour les grands opérateurs, avec un client passif et pour le moment solvable. ET dire que le pharaonique projet de redéploiement des services de la justice doit faire l’objet d’un PPP. Merci pour le contribuable

  3. VIMENET Manuel dit :

    je tiens à saluer ici l’honnêteté et le courage de M. Blandin. J’ai un fils qui est à la faculté, et une fille qui devrait bientôt y entrer.
    Je réagis ici en tant que citoyen et en tant que parent. En tant que citoyen je m’indigne que certains architectes osent obtempérer à des groupes dont la seule motivation est de faire de l’argent, toujours plus d’argent. Tous ces architectes devraient suivre le professionnalisme et l’intégrité de M. Blandin, son souci de l’intêret public de l’architecture, comme il dit.
    Mais surtout en tant que parent , je trouve immonde que certains puissent ainsi jouer avec la sécurité en ne respectant pas les normes pouvant mettre en danger la vie de nos enfants et du personnel. Madame la Ministre, il est encore temps de réagir, de faire respecter
    la sécurité de nos étudiants afin qu’ils étudient dans de bonnes conditions et ne se retrouvent pas vite dans des bâtiments universitaires neufs certes, mais vétustes et impraticables. Madame le Ministre vous êtes maintenant au courant de cette situation, en ne réagissant pas , vous deviendrez une complice éventuelle si par malheur la machine infernale ne s’arrêtait pas et que des étudiants et étudiantes devaient en subir les conséquences.

  4. KEYSERS Audrey dit :

    Je trouve cette lettre ouverte très intéressante. En effet, elle met en lumière l’inégalité de traitement des citoyens devant le service public. Dans ce cas, la sécurité du bâtiment semble négligée car il s’agit…d’étudiants ! L’Etat aurait-il eu le même laxisme pour un bâtiment destiné à des élus par exemple ? Personnellement, je le ne crois pas…
    Par ailleurs, il me semble important pour le prestige de la France de disposer d’établissements supérieurs digne de ce nom.
    Il est donc du devoir de la Ministre d’intervenir !

  5. sebaoun dit :

    J’ai deux enfants, je l’espère futures universitaires. A la lecture de cette lettre ouverte mon indignation monte et me conforte dans l’idée qu’en France il y à la loi, et l’application de la loi. Deux choses très différentes apparemment, permettant de faire fi des règles de sécurités et d’accorder des privilèges… les exemples sont devenus trop nombreux pour se taire… Le profit et le copinage au détriment des citoyens…. pas très rassurant !!!

  6. Pascal Jacquemin dit :

    Résistons face à ceux qui font passer « l’insécurité, l’argent, les médailles en chocolat et prix d’homme déterminé » avant l’intérêt public de l’Architecture.
    Quand aux  » architectes  » collaborateurs soumis aux demandes de VINCI : Ils devraient être condamnés à recopier 1000 fois avec un Rotring de 0.1 la « désobéissance de l’Architecte » de Renzo Piano en écriture gothique et le « Capital » en braille pour que la leçon leur rentre bien dans leur petite tête.

  7. Vincent Smith & Sylvie Roine dit :

    C’est effarant.
    Nous vous souhaitons bonne chance, et de tout notre soutien.

  8. Marc Sirvin dit :

    Ne laissons pas l’incompétence et l’apat du gain imposer ses règles et ternir l’image de notre pays qui malheureusement se ternie de jour en jour.
    Vive la résistance active!

  9. Morin Henrick dit :

    Un vaste sujet que les dépenses publiques, on dépense sans compter d’un coté, alors qu’on resquille sur la sécurité des biens et des personnes dans un bâtiment de surcroit public.
    De plus pour avoir un peu suivi le conflit, je m’indigne des méthodes de barbouze utilisées pour faire plier un architecte faisant juste son métier.
    Je soutien bien entendu ce combat.

  10. Sébastien Parodi dit :

    Une exposition claire de la problématique.
    De telles pratiques sont inacceptables.
    Que fait le ministère concerné ?

  11. Spartacus dit :

    Evidement mme la Ministre, c’est votre rôle d’intervenir et le plus rapidement possible, car il s’agit de respect des normes de sécurité !!! Il ne s’agit pas de jouer les effarouchées plus tard s’il y a mort d’étudiants!!! Vous ne pourrez pas dire que vous n’étiez pas au courant!! Votre responsabilité est engagée dés l’instant que vous étes au courant. A cet effet je vous communique un lien qui peut vous parler un peu plus.
    http://www.lepost.fr/article/2011/03/07/2427048_plan-campus-quand-paris-7-et-vinci-jouent-avec-les-normes-de-securite.html
    Bonne lecture et prenez les responsabilités qui s’imposent et marquez l’histoire de votre intégrité. Merci

  12. Louis Paris7 dit :

    PPP : Quand la France monte dans un train qui a déjà déraillé… Les enseignants et étudiants de PARIS 7 bougent face aux dérives du PPP de l’université PARIS 7 DIDEROT. ( Plan campus de Pécresse)
    http://biatossp7.eklablog.com/
    http://data0.eklablog.com/biatossp7/perso/tract-1-.pdf Le PPP, késaco ?

    Le PPP est un type de contrat conclu entre une personne publique (par exemple une université, ou plus directement l’État) et une entreprise privée, en vue de la réalisation de travaux, ou encore de la maintenance de bâtiments. Le principe est que l’entreprise prend en charge tout ou partie des coûts, en échange de quoi la personne publique la rémunère sur la durée. Dans notre cas, la construction de bâtiments, l’université s’engage donc à payer une sorte de loyer sur 30 ans à l’entreprise Vinci. En réalité, les PPP ont deux grands intérêts pour ceux qui les signent. D’une part, cela permet d’effacer artificiellement une grosse dépense de la dette publique, puisque cette dépense se fera sous forme de loyer sur 30 ans. C’est plus cher qu’un emprunt, mais ça n’apparait pas comme tel dans les comptes,d’où l’intérêt pour les responsables de l’administration publique.

    D’autre part,l’entreprise qui construit récolte un contrat juteux, sans risque, puisqu’elle est assurée de percevoir le loyer prévu. Le hic, c’est que le seul intérêt de l’entreprise privée, comme toujours, est de générer un maximum de profit. Son objectif principal est donc de réduire les coûts au maximum, sans se préoccuper des conséquences en termes de sécurité, ou d’utilisation du bâtiment par exemple.

    C’est la bonne vieille logique néolibérale à l’oeuvre : si c’est rentable, c’est bien.

  13. Loup Calosci dit :

    Le cas du litige entre Vinci et l’agence ‘’IN/ON architecture’’ représente ce qui pouvait arriver de pire à la production architecturale et urbaine en France. Pourtant, les engagements pris pour la bonne manœuvre des futurs projets en France au travers de ce nouveau cadre légal du « PPP » semblaient parfaitement encadrés, structurés et vertueux dans un contexte toujours plus normatif sévissant dans notre beau pays ces dernières années.

    C’est une affaire qui ne bouscule pas que le petit (pas si petit) monde de l’architecture, car celui-ci dépasse déjà le cadre strict de la profession pour s’engouffrer dans la sphère politique avec les conséquences irrévocablement dramatiques à la fois pour l’acteur public (le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche) et surtout pour les utilisateurs finals. En effet, à la lecture des différents rapports et articles publiés ces derniers mois, une question revient sans cesse à l’esprit : Comment est ce possible de telles dérives sécuritaires ? Comment en sommes-nous arrivés à de telles extrémités sans que rien se passe, sans que l’autorité publique responsable du projet réagisse ? La question reste encore à ce jour, et à la grande surprise en suspend.

    D’abord, un projet ambitieux et sexy, mais dorénavant soustrait de l’essence même de ce qui fait la fonction du bâtiment. Une affaire qui, je l’espère fera jurisprudence.

    Après ces mois de combats acharnés, il a fallu toute la témérité et la hargne d’un architecte pour faire ce que de rares professionnels auraient osé faire. Je suis très impressionné et admiratif par la force de caractère de ce « lutteur de l’ombre » et je souhaite bon courage à lui et à toute sa famille.

  14. Dutarras dit :

    VINCI va bien trop loin dans ce PPP…
    Ce PPP devient donc la « Plus Petite Prestation » dans le cadre d’un Festival d’infractions aux normes de sécurité et ce au service des bénéfices de VINCI !
    Que fait la personne publique ?
    Que fait Pécresse ?
    Que fait Paris 7 ?
    RIEN !!! MAIS POURQUOI CE SILENCE DE LA PERSONNE PUBLIQUE ?
    Pas de controle = pas de limite = MOINS de sécurité = PLUS de bénef pour VINCI
    Allez donc voir les recours sur les permis des batiments M5B2 & M6A1, c’est édifiant.
    http://www.amiante.eu.org/Autres/Vinci/dossier.html

    merci à DPA pour ses combats , nous sommes avec vous

  15. Je me souviens que le 12 février 1973, le collège Pailleron prenait feu en dix minutes à cause d’un incident criminel déclenché par des collégiens. La construction du collège après avoir dégagé des gaz asphyxiants s’est effondré sur les victimes, une vingtaine d’enfants et deux adultes perdront la vie à cause des incuries administratives. Il semblerait que ce drame ait disparu de la mémoire des maitres d’ouvrage et que le soucis de rentabilité prime sur le bien public. Irons nous de drames en drames pour comprendre que le respect des règles est primordiale…

  16. PPP PARIS7 DIDEROT / UN DON D’ARGENT PUBLIC A VINCI PAR LE NON RESPECT DE L’INTÉRÊT PUBLIC DE L’ARCHITECTURE & DES NORMES DE SÉCURITÉ

    http://data0.eklablog.com/biatossp7/perso/second%20tract-1-.pdf
    http://biatossp7.eklablog.com/

    C’est notre sécurité qui est en jeu… Paris 7 et Vinci jouent avec les normes de sécurité.
    L’année prochaine, les UFR qui sont actuellement à Montréal, Charles V, Paradis, Chevaleret et l’UFR de STEP doivent déménager dans trois nouveaux bâtiments pour se rapprocherdu site de Paris Rive Gauche. Pour faire construire ces trois nouveaux bâtiments, l’université a signé un contrat de partenariat public privé (PPP) avec la multinationale Vinci en 2009. Ce contrat permetà Vinci de construire les nouveaux bâtiments, d’en être propriétaire et de les entretenir pendant 27ans, en demandant à Paris 7 de payer un loyer, qui au final lui reviendra plus cher que si elle avait fait un emprunt pour payer la construction et l’entretien des bâtiments, comme l’a démontré la Courde Comptes dès 2008 pour d’autres PPP.

    Pour faire toujours plus de profits, Vinci construit des bâtiments qui ne répondent pas aux normes de sécurité incendie et qui n’ont pas la flexibilité requise pour un usage universitaire. Ils sont allés jusqu’à inventer une bibliothèque de recherche qui ne peut pas accueillir de public, c’est-à-dire d’étudiant-e-s ! Mais, la présidence de l’université refuse de dénoncer ces dangers et d’ordonner à Vinci de construire des bâtiments sûrs.
    Présentés dans le cadre du plan relance pour sortir de la crise économique, les PPP permettent à l’État de faire des dépenses importantes, sans que celles-ci apparaissent dans les comptes et augmentent la dette publique. En effet aussi aberrant que cela puisse être, le fait que la dépense se fasse sous forme de loyers pendant 27 ans au lieu d’un remboursement d’emprunt, lui permet de ne pas être comptabilisée officiellement dans la dette. Nous dénonçons ces Partenariats Public-Privé qui ne servent qu’à permettre à quelques grands groupes privés de faire des profits considérables sur le dos du service public, notamment des universités. Nous pensons que les bâtiments de l’université doivent être construits dans le cadre d’un contrôle public sans chercher à faire des économies au prix de notre sécurité.

    De plus, confronté aux graves problèmes de sécurité qui se posent dans ces bâtiments, Vincent Berger, le président de l’université, refuse de rendre public le contrat qu’il a signé il y a deux ans avec Vinci et Valérie Pécresse, ainsi que des rapports complets concernant la sécurité incendie. Prétexte avancé : secret industriel d’une part, et surtout « éviter de donner des armes à ceux qui déposent des recours au tribunal » (Vincent Berger, le 28/03/2011).

    Entre la transparence et la défense d’intérêts personnels, la présidence a choisi… Nous exigeons que ce contrat, ainsi que l’ensemble des documents permettant d’évaluer la sécurité des bâtiments, soient publiés et mis à la disposition de tous les personnels et usagers de l’université ! Nous demandons également au président de s’expliquer publiquement sur ces questions, et notamment sur la raison l’ayant poussé à signer un avenant au contrat engageant l’université à payer tous les frais supplémentaires du projet au delà de 500000 €, y compris si la faute en incombait directement à Vinci.

  17. Maraiana Grifa dit :

    PLUS C’EST GROS PLUS ÇA PASSE ….UN BON GROS PPP !
    Si ce PPP de VINCI passe en l’état malgré d’importantes dérives et que la personne publique ne bouge pas alors TOUT est possible pour la suite …
    Tritisation des PPP, stok options, gros cigares et maxi benefices au prix de la sécurité des usagers et du non respect de l’offre finale.
    Préparons nous pour le GRAND PARIS ET LE « BALARGONE » en PPP …
    Pourquoi pas un FUKISHIMA en PPP ?
    On va voir la suite ….
    On va voir ce que va faire Pécresse qui n’a que pour seul objectif que de livrer des campus au plus vite en PPP !
    cf : http://www.leprogres.fr/education/2011/03/29/valerie-pecresse-mecontente-du-retard-du-plan-lyon-campus
    La vitesse avant la sécurité
    Les bénéfices avant la sécurité
    Le PPP avant l’intérêt public de l’architecture
    Merci a DPA et à Blandin pour leur posture courageuse et citoyenne.

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