DpA , c’est une association
Ce sont aussi des candidates et des candidats pour faire bouger le Conseil National de l’Ordre des Architecte.
INTERVIEWS
Bénédicte ARRAGON
39 ans
Elle est diplômée de l’ENSA de Toulouse et architecte DPLG depuis 2005.
Architecte libérale, elle est co-gérante d’une SARL.
Elle est administratrice du CAUE 48 et adhérente de la Maison de l’Architecture de Languedoc Roussillon depuis 2013.
Elle est conseillère régionale du CROA Languedoc Roussillon depuis 2013 puis du nouveau CROA Occitanie depuis 2017.
Elle est membre de DpA depuis 2013.
« Installée dans un petit village de Lozère, mon activité s’oriente essentiellement autour de projets de marchés privés.
Depuis 2014, je suis adjointe à l’urbanisme et à l’architecture de ma commune où j’essaye de faire connaitre mon métier; de proposer une vision globale du cadre de vie ; de défendre l’application de la commande publique et surtout j’apprends à me rendre indispensable.
En 2013, je suis élue au CROA Languedoc Roussillon où je travaille principalement au sein de la commission « marchés ».
Aujourd’hui, il faut renforcer notre présence auprès de nos décideurs pour modifier des comportements qui contribuent à la « paupérisation » de notre profession. Faire le choix de la qualité architecturale et non du prix !
C’est ce défi que je souhaite porter à l’échelle nationale. »
Pierre ALBERTSON
63 ans
Il est diplômé de l’ENSA de Bretagne et architecte HMONP depuis 2013.
Il aurait dû être architecte DPLG issu de l’ENSA de Paris Malaquais ex UP4, mais, son activité salariée en Bretagne et à Paris l’oblige à repousser sa soutenance pendant plus de 30 ans.
Il est conseiller régional du CROA Bretagne depuis 2013 et du nouveau CROA Bretagne depuis 2017.
Il est membre de DpA depuis 2013.
« Toute une vie à vouloir servir l’architecture au mieux de mes moyens, pour le mauvais élève du système : mon engagement dans DpA, cette association loi 1901, composée d’individus libres et généreux, sincères et motivés, créatifs et utopistes, était une évidence.
Notre profession est structurée et encadrée par notre Ordre qui garantit l’excellence des professionnels qui y sont inscrits. Force est de constater qu’un engagement désintéressé et sincère de ses élus, face au poids des pratiques institutionnelles, ne suffit pas à les faire évoluer suffisamment. Je souhaite, par notre créativité, que chaque élément de cette pyramide retrouve sa juste place et son légitime pouvoir de proposition. Toute cette bonne volonté doit être placée au service de notre profession.
Les Conseils Régionaux sont les témoins de l’évolution de notre profession, et donc, les plus à même d’analyser et de témoigner, de proposer et de construire, chacun dans son territoire. Il est indispensable que le travail, fait à la base, puisse être relayé et appuyé au niveau national en améliorant la communication et l’écoute dans le cadre de la conférence des régions, dont l’importance et l’utilité sont essentielles. Le rôle du Conseil National est donc bien de s’approprier les thématiques dégagées par la conférence des régions. Tous les élus que nous sommes sont là pour servir une cause unique loin des chapelles, tendance « intérêts personnels », mais au contraire, pour l’intérêt général d’une profession qui, de l’avis unanime, pourrait se porter beaucoup mieux.
L’architecte est un individu à l’exercice souvent solitaire, mais par son métier, il est créatif, novateur, rigoureux et c’est ce qu’il nous faut, nous tous élus, pour trouver de nouvelles voies. »