Les élections ordinales sont passées.
La nouvelle Présidente du Conseil national a rappelé son appartenance à « Mouvement » et résumé d’une phrase le sens du mandat dont elle s’estime investie : « moderniser professionnellement les architectes ».
S’il s’agit pour elle, au nom de la modernisation de la profession, d’accompagner «l’assainissement » (car il faut appeler les choses par leur nom) de la profession poursuivi depuis des années par les pouvoirs publics, elle se trouvera face à l’angoisse légitime qui gagne toute la profession, face à ses revendications vitales – quel qu’ait été le vote de la majorité des confrères.
S’il s’agit de convaincre ceux qui n’ont pas de commandes (l’écrasante majorité) de s’orienter vers les « métiers de l’architecture » ou tout simplement de disparaître, tandis qu’une toute petite minorité d’architectes se partagerait – espèrent-ils- les opérations de prestige, il lui faudra comprendre que cette profession n’a pas décidé de se suicider.