communiqué DPA – 15 mai 2012
Nous avons tout récemment pris connaissance du compte-rendu de la Conférence des Régions tenue le 23 mars dernier au siège du Conseil National. L’importance de ce débat auquel Lionel Carli avait convié le Directeur de l’Architecture pour qu’il «entende la gronde de la profession», est telle qu’il n’est pas permis aux conseillers des CROA, dont ceux élus sur la liste DpA, destinataires de son procès verbal de le garder pour eux sans le faire connaître à l’ensemble de la profession.
D’autant que ce 7 mai le gouvernement encore en place s’est hâté d’adopter le décret qui lui était réclamé par les lotisseurs, infligeant un nouveau camouflet à l’ensemble des architectes au travers de la personnalité du Président de l’Ordre.
Que va faire le Président de l’Ordre ? Engager un recours au conseil d’Etat pour obtenir l’annulation de ce décret « scélérat » indique un communiqué ce 9 mai.
Message reçu dans la boite mail de DpA le 22/05 que nous transférons sur le blog :
Je vous remercie pour ce rapport de 11 pages dont j’ai pu prendre connaissance (!).
Je rejoins fondamentalement les remarques des CROAs qui sont plus que pertinentes. A la lecture de ce document, on ressent bien les enjeux et la neutralisation politique qui frôle l’incompétence.
La réponse de Monsieur l’ancien premier ministre parue sur le site de l’Ordre et diffusée sur le forum de MAFCOM montre bien qu’il n’existait aucune volonté de nous conforter comme acteurs du bâtiment et j’ai pu m’exprimer sur le site du Moniteur sur l’article paru faisant état de la position de l’Ordre sur les dernières modifications par décret.
Je suis très pessimiste sur l’avenir des petites agences, dont je fais partie avec ma modeste production architecturale, et une activité économique qui, au bout de 5 années, me pousse à envisager de plus en plus une reconversion (bac+6, 13 ans d’activité dans les agences d’architecture, quel gâchis).
Ici à Toulouse, nous avons eu des informations de la part d’un membre du Conseil régional faisant état de la future obligation de formation (qui n’est pas un mal en soit, encore faut-il pouvoir la financer…) et je rejoins totalement la judicieuse remarque du CROA 7, page 10, qui met en avant la futilité relative d’une telle décision, face à un marché de la construction privée déséquilibré, ouvert à vaux-l’eau à qui que ce soit.
Cordialement, un lecteur attentif de vos actions