L’exercice de l’architecture nécessite une relative sérénité difficile à préserver dans un contexte où il ne se passe pas de jour sans que de nouvelles mesures n’accablent un peu plus les architectes dans leur vie quotidienne, au premier rang desquelles la question des rémunérations revient le plus souvent.
A chaque fois qu’un architecte se tourne vers l’Ordre, et comment pourrait-il en être autrement car il n’existe pas d’autre cadre organisant la profession, il se heurte au mieux à une indifférence polie parfois teintée de compassion, comme pour les premières plaintes qui apparaissent concernant le traitement des architectes dans les procédures PPP, au pire au refus arcbouté sur la tutelle du ministère, lui-même aux ordres des directives européennes, au simple énoncé de revendications comme un barème d’honoraires.
Doit-on accepter ce qu’il faut bien caractériser comme une caporalisation de l’Ordre ou est-il possible de s’engager vers un dénouement de cette spirale infernale, et pour cela dire ce qui est conforme aux intérêts des architectes et donc de l’architecture :
- Le retour au barème.
- L’abrogation des PPP.
- La suppression de la HMOnp.
- L’abrogation de la Directive Service.
- Une cotisation à l’Ordre progressive.
- ………
C’est sur ce programme que DpA propose de constituer une liste à déposer d’ici fin juin aux prochaines élections ordinales qui doivent avoir lieu en septembre.
Réunion de constitution de la liste DpA
Samedi 29 mai à 14 h
dans les locaux de la SFA
247, rue Saint Jacques 75005